Le(s) botanimenteur(s)

Commande d’écriture du Cirque végétal (Dijon) de Lucas David, artiste botanographe
Pièce créée par le Cirque végétal en 2015 au jardin botanique de Meise (Belgique).
Conception, mise en scène : Lucas David
Interprétation : Nathalie Rjewsky
Direction de clowns : Adèll Nodé-Langlois
Ecriture : Sabine Tamisier
Conseillers  botaniques : Francis Hallé, Koen Es, Valérie Charavel
Conseiller paysager : Yvan Misset
Impressions végétales : Sandrine De Borman
Suivi Communication : Franck Hidvegi
Traduction : Théo Hijzen.

les-botanimenteurs-conduisent-des-visites-de-jardin-decalees-photo-lucas-david-1466093303
A mi chemin entre le clown, le philosophe, le botaniste et le  montreur de foire, le(s) Botanimenteur(s) conduisent, sur un jardin existant, des visites détournées et dévoilent les prouesses du monde végétal aux imprudents visiteurs…

Plus d’infos sur le spectacle :  Lucas David, artiste botanographe

Extrait du texte :
(…)
LE BOTANIMENTEUR. –
Nous avons fait quelques pas, tout juste, mais quel bond temporel !
Nous voici au Carbonifère, il y a 355 millions d’années.
Ces plantes, dont je vous parlai à l’instant, ces toutes premières plantes terrestres qui étaient plutôt comme des herbes et non encore des arbres – ces plantes, tels les trapézistes s’élançant vers le ciel, ces PLANTES donc, entamèrent une course vers la lumière, une véritable compétition pour se gorger de soleil et effectuer la photosynthèse !
C’est ainsi que surgirent les premières forêts, oui… Et l’apparition de véritables phénomènes du monde végétal -là aussi, à jamais inconnus pour nous autres humains puisque nous n’existions pas encore ! Et nous avons cette chance, dans cette traversée du temps, de les avoir aujourd’hui sous nos yeux !
Voici donc, trois phénomènes majeurs du Carbonifère.
Tout d’abord, LES PRÊLES ! Leurs ancêtres sont les CALAMITES. La croissance de leur tige se fait par emboîtement. Elles pouvaient atteindre jusque 20 mètres de haut ! Elles ont développé une extraordinaire capacité à subsister sur des terrains difficiles, par tous les temps. Et c’est là leur prouesse ! Jamais leur corps sans fleur ni feuille ne plie, il reste droit, vertical, dressé vers le ciel ! Quelques variétés subsistent de nos jours mais ce sont des naines, comparées à celles de cette lointaine époque ! Nous avons la chance d’avoir devant nous la prêle géante du Mexique qui peut monter jusqu’à 7,2 m de haut…

(…)

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s